Témoignage.

Étudiant australien à Harvard : “Je comprends enfin ce que vivent les étrangers chez nous”

Dans le “Times Higher Education”, un futur étudiant de Harvard dénonce le chaos administratif et l’arbitraire des autorités américaines, qu’il compare à celui vécu par les étrangers en Australie.

Depuis Londres, le Times Higher Education relate le cauchemar administratif d’un étudiant australien qui a voulu rester anonyme depuis que l’administration Trump a suspendu les inscriptions d’étudiants étrangers à Harvard, dans le cadre de sanctions contre l’université. Ayant prévu de commencer son cursus à Boston en août, ce jeune homme se retrouve brutalement pris au piège d’une politique migratoire instable. “Il y a tellement d’incertitude”, confie-t-il. “Ça me permet vraiment de mieux comprendre ce que vivent les étudiants étrangers en Australie.” SUITE

La proclamation de Trump tente de limiter l’accès des étudiants étrangers à Harvard

Donald Trump a intensifié sa grande attaque contre les célèbres universités américaines en interdisant l’entrée aux États-Unis des étudiants étrangers devant intégrer Harvard. Il a également menacé de retirer à Columbia son accréditation, ce qui pourrait la priver de tout financement fédéral.

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir son intention de restreindre l’entrée des étudiants et chercheurs internationaux souhaitant se rendre à l’Université Harvard pour y étudier, mener des recherches ou enseigner, intensifiant ainsi les efforts musclés de l’administration pour imposer des changements dans l’enseignement supérieur.

La proclamation, intitulée « Renforcer la sécurité nationale en s’attaquant aux risques à l’Université Harvard », intervient quelques jours après qu’un juge fédéral a bloqué les tentatives de l’administration de révoquer le droit de l’établissement à accueillir des étudiants et chercheurs étrangers. L’administration a affirmé qu’une action ferme s’impose pour répondre aux plaintes d’antisémitisme suite aux manifestations qui ont perturbé les campus universitaires durant l’année académique 2023-2024 en raison de la guerre Israël-Gaza.