Le Président Trump a aujourd’hui signé un décret qui interdit l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de 9 pays africains

Le Président Trump a aujourd’hui signé un décret qui interdit l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de ces pays africains:

Tchad
République du Congo
Guinée équatoriale
Érythrée
Libye
Somalie
Soudan
Togo (partiellement)
Sierra Leone (partiellement)

La proclamation de Trump tente de limiter l’accès des étudiants étrangers à Harvard

Donald Trump a intensifié sa grande attaque contre les célèbres universités américaines en interdisant l’entrée aux États-Unis des étudiants étrangers devant intégrer Harvard. Il a également menacé de retirer à Columbia son accréditation, ce qui pourrait la priver de tout financement fédéral.

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir son intention de restreindre l’entrée des étudiants et chercheurs internationaux souhaitant se rendre à l’Université Harvard pour y étudier, mener des recherches ou enseigner, intensifiant ainsi les efforts musclés de l’administration pour imposer des changements dans l’enseignement supérieur.

La proclamation, intitulée « Renforcer la sécurité nationale en s’attaquant aux risques à l’Université Harvard », intervient quelques jours après qu’un juge fédéral a bloqué les tentatives de l’administration de révoquer le droit de l’établissement à accueillir des étudiants et chercheurs étrangers. L’administration a affirmé qu’une action ferme s’impose pour répondre aux plaintes d’antisémitisme suite aux manifestations qui ont perturbé les campus universitaires durant l’année académique 2023-2024 en raison de la guerre Israël-Gaza.

Je vous emmène à la découverte des universités américaines

Avec tout ce qui se passe aux États-Unis, est-il judicieux de venir poursuivre ses études ici? La réponse est oui, car comme tout dans la vie, cette phase passera.

Si vous n’êtes pas encore abonné au compte TikTok d’ExcelAfrica, je vous encourage vivement à le faire afin de suivre mes visites des universités américaines. Récemment, j’ai visité l’University of Maryland Baltimore County (UMBC) Ithaca College, Cornell University, University of Maryland (UMD), College Park, University of the District of Columbia (UDC) et George Mason University. Regardez mes vidéos sur TikTok pour vous forger votre propre point de vue, connaître les pour et les contre, et n’hésitez pas à me poser des questions sur les études aux États-Unis.

Cours en ligne gratuits sur le gouvernement américain

L’Université Harvard a lancé des cours en ligne gratuits sur le gouvernement américain. Parmi ces cours, vous trouverez : Fondements Constitutionnels, Institutions Politiques des États-Unis, Engagement Civique, Politique des Citoyens, Leadership et Justice. Accédez aux cours gratuits ici :

https://pll.harvard.edu/subject/government

Cameroun – Le pays qui envoie le plus d’immigrés permanents vers le Québec (Canada)

On dirait que ce sont les Camerounais qui ont déclenché un durcissement des lois sur l’immigration au Canada. Ils ont vraiment compliqué la situation pour tout le monde… Surtout en ce qui concerne le programme des infirmiers et infirmières, entre autres.

Concernant l’immigration camerounaise au Canada, de nombreux Camerounais ont falsifié leurs qualifications. Ils ont profité du système d’aide, car les recrutements ont été menés en masse, dans l’urgence, en raison des ravages causés par la pandémie de COVID. Beaucoup sont arrivés avec un permis spécifique, puis ont modifié leur statut pour demander la résidence en tant que réfugiés, etc. En somme, en bons Africains, ils ont fait preuve d’une certaine ingéniosité… On ne peut pas vraiment leur en vouloir.

Trump contre Harvard University

Harvard a reçu une lettre le 22 mai 2025 du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis, annulant la certification du Programme des étudiants et visiteurs d’échange (SEVP) de Harvard. Le 23 mai 2025, Harvard a déposé une plainte ainsi qu’une requête pour une ordonnance de protection temporaire (OPT). Un tribunal fédéral à Boston a accordé cette ordonnance. Cela signifie que l’annulation de des programmes F-1 et J-1 de Harvard n’est pas actuellement en vigueur. Les programmes sont rétablis, en attente de nouvelles actions juridiques. Le juge a fixé une audience au 29 mai 2025 pour décider s’il convient de délivrer une injonction plus durable.

Les États-Unis suspendent la programmation des entretiens de visa pour les étudiants étrangers

WASHINGTON — Le Département d’État américain a suspendu la programmation de nouveaux entretiens de visa pour les étudiants étrangers souhaitant étudier aux États-Unis, le temps de préparer l’élargissement du contrôle de leurs activités sur les réseaux sociaux, ont indiqué des responsables.

Un responsable américain a déclaré mardi que cette suspension est censée être temporaire et ne s’applique pas aux candidats qui avaient déjà programmé leurs entretiens de visa. Ce responsable a souhaité garder l’anonymat pour discuter d’un document interne de l’administration.

Un câble signé par le secrétaire d’État Marco Rubio et obtenu par l’Associated Press indique que le Département d’État prévoit de publier des directives concernant l’élargissement du contrôle sur les réseaux sociaux.

« À compter de maintenant, en préparation d’un élargissement du dépistage et du contrôle des réseaux sociaux, les sections consulaires ne devraient pas ajouter de capacité supplémentaire pour les rendez-vous de visa étudiants ou de visiteurs d’échange » jusqu’à ce que les directives soient publiées, précise le câble.

L’administration Trump autorise les opérations d’immigration sur les campus scolaires

WASHINGTON – L’administration Trump a annoncé mardi qu’elle autorisait les autorités fédérales à procéder à des arrestations liées à l’immigration sur les campus scolaires. Un porte-parole du Département de la Sécurité intérieure a déclaré que cette décision empêcherait les “criminels” de pouvoir “se cacher dans les écoles américaines.”

Ce changement de politique, anticipé par les défenseurs des droits des immigrés, est intervenu un jour après que le président a signé des dizaines d’ordonnances exécutives qui pourraient transformer le paysage éducatif aux États-Unis si elles restent en vigueur.

Dès son investiture, le président s’est rapidement attelé à annuler d’importantes parties de l’agenda réglementaire de son prédécesseur. Il a ordonné au Département américain de l’Éducation de révoquer des directives que les établissements scolaires avaient utilisées pendant des années pour rester en conformité avec la loi fédérale. Plusieurs des règles qu’il a ciblées prévoyaient explicitement des protections pour les élèves vulnérables à la discrimination ou au harcèlement en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. SUITE

En janvier 2024, Allan Petre devenait l’un des plus jeunes français à intégrer la prestigieuse NASA

Lorsque Thomas Pesquet s’est envolé pour l’ISS (la station spatiale internationale), le 17 novembre 2016, Allan Petre n’était qu’un adolescent de 17 ans, les yeux rivés sur les étoiles, nourrissant un rêve encore timide : rejoindre un jour les rangs de la NASA (The National Aeronautics and Space Administration). Sept ans plus tard, ce jeune ingénieur aérospatial de 24 ans, originaire de la Seine-Saint-Denis, est devenu l’un des plus jeunes français de l’histoire à intégrer ce qui est l’une des institutions les plus prestigieuses au monde. Nous l’avons convié à la rédaction de GQ pour qu’il nous raconte son fabuleux destin.

Le début du rêve d’Allan Petre

Le déclic, Allan Petre l’a eu très jeune, lors d’une sortie scolaire. Fasciné par l’immensité de l’espace, il commence à dévorer documentaires et livres sur le sujet. À l’âge de 10 ans, il sait déjà que sa vocation est d’étudier les étoiles. Pourtant, ses ambitions ne trouvent pas d’écho auprès de ses professeurs : “Quand tu es au lycée et que tu dis que tu veux travailler à la NASA, beaucoup te disent que c’est trop ambitieux, voire irréaliste”. Mais il garde son rêve en tête. Après un baccalauréat scientifique, il s’engage dans des études en gestion des entreprises et des administrations, avant de se rendre compte qu’il est sur la mauvaise voie. “J’avais cette passion pour le spatial, mais je n’étais même pas en train d’essayer de la suivre. C’est là que je me suis dit qu’il fallait que je tente ma chance, que je n’avais rien à perdre.”

Allan décide alors de se réorienter et intègre un IUT en sciences de l’ingénieur, un tournant décisif qui ne sera cependant pas sans sacrifices. Pour suivre ses cours à l’IUT de Ville-d’Avray, situé près du château de Versailles, il doit chaque jour traverser Paris depuis Villemomble, sa ville d’origine en Seine-Saint-Denis. “Je faisais quatre changements avec deux métros, un RER et un train. Deux heures de trajet le matin, deux heures le soir”. Cette période reste l’une des plus difficiles de sa vie. “Je n’avais plus de vie sociale, je ne voyais plus ma famille ni mes amis. Et le week-end, je travaillais chez Hugo Boss pour financer mes études.” SUITE

« J’ai eu 15 minutes pour prendre mes affaires et quitter le bureau » : la face cachée du rêve américain

Les Etats-Unis sont le deuxième pays d’accueil des expatriés français, juste derrière la Suisse. Si les salaires et les perspectives d’évolution sont attractifs, les Frenchies installés sur place doivent aussi composer avec certaines différences culturelles. Ils nous racontent l’envers du décor.

« J’ai été prisonnier de mon job pendant 5 ans et demi », explique David, responsable de projets dans le secteur bancaire à Chicago. Ce trentenaire fait partie des quelque 150.000 Français expatriés aux Etats-Unis et comme nombre d’entre eux, il a débarqué outre-Atlantique avec un visa L-1. C’est-à-dire un document lui permettant de travailler pour la filiale américaine de son entreprise. Sur le papier, sa situation faisait rêver. « Au début, j’étais excité ! Travailler dans la finance aux Etats-Unis pour un salaire de 130.000 dollars à 28 ans me procurait un sentiment de réussite assez grisant… Je n’étais pas loin de l’euphorie ! »

Puis très vite, l’Amérique s’est transformée en prison dorée. « Sous ce visa on n’est pas libre, car notre présence [sur le sol américain] est liée à notre job ». Impossible donc de le quitter sans perdre ce précieux sésame et être contraint de rentrer en France… et d’abandonner ce que l’on a parfois mis plusieurs années à construire. Autant dire que même lorsque leur job n’est pas satisfaisant, les options des Français sous visa sont limitées. « Ton employeur a un impact sur ta vie privée et il le sait. Je n’ai pas été augmenté d’un centime les trois premières années et on m’a déjà dit ‘si tu n’es pas content la porte est ouverte et la frontière est là-bas’. »

« Aux Etats-Unis, on vit pour travailler »

Bien sûr, travailler aux Etats-Unis offre de nombreux avantages. Mais les Français qui s’y installent doivent tout de même composer avec des différences culturelles qu’ils n’avaient pas forcément anticipées. Et qui peuvent parfois rendre l’aventure sous visa éprouvante. Car qui aspire à travailler outre-Atlantique doit naturellement renoncer à tous les avantages sociaux auxquels il était habitué en France : la semaine de 35 heures, cinq semaines de congés payés minimum, la sécurité de l’emploi, la Sécurité sociale, la retraite ou encore les prud’hommes, dont il n’existe ici aucun équivalent.

Aux Etats-Unis, le temps de travail hebdomadaire est d’en moyenne 40 heures (voire plus) et les congés payés dépassent rarement deux semaines par an. « Et encore, il leur arrive de reporter leurs vacances, explique Isabelle, 35 ans, manager dans le marketing. Je suis la seule à en avoir posé pendant la crise sanitaire. Ça a tellement surpris mes collègues qu’ils m’ont demandé de leur expliquer comment je m’étais organisée pour me libérer dix jours ». SUITE