Guerre Hamas – Israël : Etudiants harcelés, dons retirés… Comment l’université de Harvard se déchire sur le conflit ?

Au bureau, avec vos amis ou lors d’un repas de famille ce week-end, vous l’aurez constaté : le conflit israélo-palestinien est l’un des sujets abordés les plus sensibles qui soit. Entre le soutien international à Israël, la situation humanitaire à Gaza et la qualification du Hamas de « terroristes », difficile voire impossible de trouver une position qui fasse consensus. Certaines personnalités et institutions se retrouvent ainsi prises à partie violemment pour une absence de réaction ou après un communiqué maladroit.

C’est notamment le cas de Harvard, la prestigieuse université américaine, où donateurs, enseignants, anciens élèves et étudiants se déchirent, entre harcèlement, accusations d’antisémitisme et dénonciation d’un « génocide ». D’où vient cette polémique ? Comment la direction de l’université tente de calmer la crise ? Pourquoi les soutiens financiers et les anciens élèves s’en mêlent ? 20 Minutes fait le point.

D’où est partie la polémique ?

Tout commence le 8 octobre, au lendemain de l’attaque du Hamas et après les premiers bombardements israéliens. Une trentaine de groupes et clubs étudiants cosignent et diffusent sur le campus une lettre, qui dénonce « le régime d’apartheid d’Israël », « responsable de toutes les violences » qui façonnent « tous les aspects de la vie palestinienne depuis soixante-quinze ans ». « J’ai été très fier, et ému par la justesse et le courage de cette lettre », affirme à Libération Josh, militant dans une organisation juive propalestinienne et récent diplômé de Harvard. « Mais le retour de bâton a été insensé. »

L’affaire prend très vite un tour médiatique, avec un ancien directeur et plusieurs élus (les républicains Elise Stefanik et Ted Cruz, diplômé de la faculté de droit de Harvard, le démocrate Jake Auchincloss) appelant à une réaction ferme de la direction de l’université. Le campus s’enflamme aussi, avec un second texte, soutenu par des professeurs et plusieurs milliers d’étudiants, qualifiant le communiqué propalestinien de « complètement erroné et profondément offensant ». Pire, un doxxing se met en place, révélant les noms de signataires du premier texte. C’est ainsi qu’une camionnette, payée par un groupe conservateur, a circulé autour du campus, affichant sur un écran les photos et noms de signataires, affublés de l’adjectif « antisémite ». « J’en ai vomi dans le jardin de Harvard », raconte l’une des personnes visées au New York Times.

Comment a réagi la direction d’Havard ?

Sommé de réagir, le bureau de l’université publie un premier communiqué le 9 octobre, proposant « d’approfondir les connaissances » sur le conflit au nom de « notre humanité commune et de valeurs partagées », et soulignant « la peur, la tristesse, la colère » qui pouvaient parcourir les étudiants. Bien trop mou, jugent certains détracteurs.

Les universités américaines gangrenées par le conflit israélo-palestinien

Agression, affiches d’otages israéliens collées puis arrachées, événements culturels annulés, donateurs mécontents : la guerre au Proche-Orient provoque des remous sur les campus américains.

Dans plusieurs grandes facs américaines, des étudiants pro-Palestine ont glorifié le Hamas et tenu Israël pour responsable des attaques, créant la stupeur dans les milieux intellectuels et jusqu’au Congrès, et reflétant la polarisation croissante de la société américaine.

Etudiants propalestiniens glorifiant l’attaque du Hamas contre directions d’universités appelant à la solidarité avec les victimes d’Israël… Une étrange bataille de communiqués fait rage dans les facs américaines. A travers tous les Etats-Unis, le conflit entre Israël et le Hamas se joue aussi symboliquement sur les campus, où se livre une guerre de prises de position pour un camp ou pour l’autre. Que le sujet israélo-palestinien déchaîne les passions n’est pas une nouveauté. Mais l’onde de choc dans les universités américaines semble d’une ampleur inédite.

Harvard au cœur de la polémique suite

M.B.A. Job Offers in Short Supply as Tech, Finance, Consulting Dial Back Recruiting

Companies are dialing back or delaying hiring of M.B.A.s this fall, a sharp turn from the supercharged recruiting seasons of years past.

Career officers and students at Yale University, Columbia University and Northwestern University say businesses are spending less time on campus than in recent years to hire second-year M.B.A. candidates, or holding off on job offers. That has students thinking about their Plan B if top-tier companies aren’t making offers. EY,

Amazon and Boston Consulting Group are rethinking hiring strategy, or saying they will make moves when next year’s business picture becomes clearer, the companies and campus officials say. MORE

Yale Young African Scholars (YYAS) and Yale Young Global Scholars (YYGS)

Yale Young African Scholars (YYAS) and Yale Young Global Scholars (YYGS) opened their applications recently. We invite all students, families, and educators considering YYAS and/or YYGS to join this webinar. The webinar will begin with presentations about YYAS Online, YYAS Residential and YYGS Residential, including (but not limited to): application components, access to Yale resources, schedule options to accommodate timezones around the world, tuition costs, financial aid, and more. The webinar will conclude with a live Q&A panel discussion with a 2023 YYAS alumnus and 2023 YYGS alumnus.

When: 18 October 2023 @ 11am EDT | 3pm GMT | 5pm SAST | 6pm EAT

Advance Registration* is strongly encouraged: click here to register
*If you register in advance and are unable to attend live, then you will be automatically emailed the link to the recording about one hour after the webinar ends.

Applications for YYAS 2024 and YYGS 2024 are still open! Please pass along this opportunity to any student who might be interested. 

YYGS Application:https://globalscholars.yale.edu/how-to-apply
Application Deadline: 10 January 2024 @ 11:59pm EST

YYAS Application:https://africanscholars.yale.edu/admissions/how-apply
Application Deadline: 25 January 2024 @ 11:59pm EST

At 18 percent, class of 2027 has highest Latine population in Yale history

Marking a historic high, 18 percent of first-year students in Yale’s class of 2027 are Latine.

There was a four percent increase in matriculating Latine students in the 2023-2024 school year than in the 2022-2023 school year, according to numbers released by the University’s admissions office. With the increase in Latine representation on campus, several students told the News that there is now a greater need for a wider net of support for student clubs from Yale and affinity groups including La Casa. 

Eileen Galvez, director of La Casa and assistant dean at Yale, said she commends the growth in the amount of Latine students on campus. 

“I’m actually quite excited to see how much space Latine students are taking up at not just La Casa, but at Yale overall,” Galvez said. “The growth of this year is certainly a major accomplishment for our current students and future generations to come.” MORE

MBA – Duke Fuqua: Inside the Admissions Committee

Join the Duke Fuqua Admissions team in a roundtable discussion about The Duke MBA – Daytime application process. Stay tuned for an insightful student panel during the second half of the session. 0:00 – Intro 1:08 – Admissions Committee Panel 33:49 – Student Panel 1:06:11 – Contact Info 1:06:27 – Application Deadline Dates Recorded live on August 7th 2023

C’est quoi un bon score au GMAT?

Le GMAT (Graduate Management Admission Test) est un test d’anglais général divisé en trois parties distinctes et conçu pour les candidats voulant intégré un MBA à l’international. Il est reconnu partout dans le monde au même niveau que l’IELTS, le TOEFL, le TOEIC ou le Cambridge.

Pour avoir la possibilité d’être accepté dans les meilleurs MBA de la planète (IMD, INSEAD, Wharton, Harvard, Chicago Booth), il faut obtenir un score supérieur à 650. Le score minimal est généralement autour de 600 afin d’avoir une chance d’être admis.

Aux Etats-Unis, la double peine des titulaires de visas technologiques H1B

A leur départ précipité de l’entreprise s’ajoute la menace de devoir quitter les Etats-Unis sous soixante jours, quelle que soit leur situation familiale.

En janvier, Haoning Zhang, 33 ans, a fait partie de la fournée de licenciements annoncée par Google. Deux mois plus tard, après son préavis, le jeune ingénieur, d’origine chinoise, quittait les bureaux du moteur de recherche à Irvine (Californie), où il était employé depuis huit mois. Depuis, il s’est donné deux missions : retrouver un travail et surtout un visa.

Sur le front de l’emploi, les temps sont difficiles. Le marché n’est plus aussi favorable aux salariés. « Les sociétés placent la barre beaucoup plus haut »,explique-t-il. Les recruteurs soumettent aux candidats des tests de programmation. Le réseau professionnel LinkedIn regorge de profils de codeurs barrés de la mention : « Open to work » (prêt à travailler).

En matière de visa, la situation est compliquée. Haoning Zhang se trouve aux Etats-Unis avec un visa « technologique », dit H1B, valable trois ans. Inconvénient : ledit visa est attaché à l’emploi. S’ils perdent leur travail, ses bénéficiaires ont soixante jours pour quitter le pays, quelle que soit leur situation familiale.

Cinq mois après l’annonce de son licenciement, le jeune ingénieur garde espoir. Il a recruté un avocat spécialiste de l’immigration qui lui a déjà permis d’obtenir une prolongation de son titre de séjour. S’il ne trouve pas d’emploi rapidement, il songe à retourner à l’université, ce qui lui permettrait de postuler un visa d’étudiant. Multidiplômé en ingénierie et en informatique, il pense étudier une nouvelle discipline : le business.

Problème particulièrement aigu pour les Indiens

Comme Haoning Zhang, les employés titulaires d’un visa H1B sont doublement victimes des dégraissages postpandémie dans les entreprises technologiques. Le nombre des licenciés n’est pas connu, les sociétés ne comptabilisant pas le statut migratoire des personnels affectés. Mais les experts estiment qu’ils sont probablement plusieurs dizaines de milliers à « chercher SUITE